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Chronique Réunionnaise

12 mai 2009

Anna

bpV9KAnna est née le vendredi 20 mars à 4h du matin, un beau bébé de 3,270kgs pour 51,5cms. Tout s'est bien passé, elle était très attendue (2 jours de "retard").

Après quelques jours à la clinique, nous étions heureux de rentrer à la case. Les présentations avec Chouffe se sont bien passées. Florent est resté pendant 1 semaine avec nous et on a pu profité des ces moments tous les 3.

Aujourd'hui ,Anna a 7 semaines et pousse comme un champignon (5,6kgs pour 59 cms). Les grosses chaleurs sont passées donc on peut aller se promener en fin de journée sur le front de mer en poussette ou dans l'écharpe.

Dans 3 semaines, ce sera le décollage pour 1 mois de vacances en métropole et la présentation à la famile et aux amis. On lui a fait un beau passeport pour se ballader dans l'océan indien dans quelques temps.

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23 novembre 2008

Le grand Bénare

Paradoxalement, alors que Grand Bénare vient du malgache be nara signifiant très froid, c'est la rando durant laquelle nous avons pris notre plus gros coup de soleil. Greg a conservé son "marcel" quelques jours, et j'ai perdu un centimètre de peau sur la nuque ! 2h pour atteindre le sommet (2898 m) en plein soleil, en milieu de matinée, et sans protection particulière, en bons touristes...

L'ascension est rude, mais les points de vue magnifiques sur Mafate. Du sommet du rempart fermant le sud ouest du cirque, on aperçoit la Nouvelle, Roche Plate, Marla pour ceux qui y ont été.

Pendant ce temps là, Anne-Laure et Laure se reposaient avec une glace à Boucan Canot, plage occidentale de l'ouest.IMG_4099

Pour le retour, après le pique nique, nous avons voulu innover et faire une boucle. Mais l'itinéraire, quelque peu rocailleux, n'était pas non plus linéaire...L'arrivée à la plage s'est donc faite avec un peu de retard. Trop dur.

24 août 2008

Piton des neiges

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L’ascension du piton des neiges est sans doute la plus belle randonnée de l’île mais aussi l’une des plus difficiles. Son attrait : ce n’est pas seulement l’endroit où l’on va qui compte (le plus haut sommet de l’Océan Indien, 3070 mètres) mais aussi  et surtout la manière dont on s’y rend. Après une courte nuit dans le refuge de la Caverne Dufour avec Julie et Greg, on démarre à 4H30 du matin, déguisés en esquimaux, une procession de lumières de lampes de poche jusqu’au point culminant. Puis, on attend avec tous ceux qui ont fait l’ascension, que le jour se lève.

Le samedi nous quittons le village de Cilaos (dans le cirque  de… Cilaos !) pour le gite. La rando dure 3 bonnes heures avec 1200 mètres de dénivelé positif. Il s’agit d’une succession de marches à travers une forêt de cryptomerias. La pente est rude et on est content dès qu’il y a du plat sur 4 mètres ! D’habitude, on discute beaucoup (surtout Greg) mais là, on est plutôt concentrés sur notre respiration. Les nuages nous entourent, impossible de voir le cirque de Cilaos en bas. Nous arrivons enfin au refuge au confort très sommaire…L’eau est gelée et il fait très froid. Heureusement le rhum arrangé et le délicieux rougail saucisses nous réchauffent. Après quelques parties de Uno, tous le monde au lit ... à 21H.

Le lendemain matin, on se transforme en bonhomme Michelin avec collant, pantalon, polaire, veste, coupe vent, écharpes et gants. Plein de vêtements qui, depuis notre arrivée à  la Réunion, n’avaient pas quittés leurs cartons dans le garage.

Le dénivelé n’est plus que de 600 mètres entre le gite et le sommet du piton. On avance de nuit à travers un chemin couvert d’éboulis et de cailloux instables. La végétation est maigre avec seulement quelques bruyères. On atteint enfin le plateau sommital du piton. Le soleil se lève sur la Réunion et la vue est impressionnante : Cirque de Cilaos et une partie du cirque de Mafate, la plaine des palmistes, les forêts de Bébour et de Bélouve, la plaine des Cafres et le piton de la fournaise, toute la côte Est de Sainte Suzanne à Saint Louis et en direction du soleil, l’océan indien. A noter que certains, très courageux, ont dormi sous des tentes en plein vent au sommet !

Après ce spectacle fabuleux, nous commençons notre longue descente sur Cilaos avec arrêt petit déjeuner au refuge. Nous sommes plus chanceux qu’à l’aller, aucun nuage sur le cirque de Cilaos et magnifique vue.

Pour la « première » fois, on aura mêmes des courbatures, mais ça en vaut la peine !

12 juin 2008

Madagascar

IMG_1223Premier voyage à Madagascar, "la Grande île", et certainement pas le dernier !

Ce pays immense (587000 km², 17.5 millions d'habitants, PIB par hab : 990 $ -30700$ en France-) se découvre par région, les déplacements étant très compliqués (prévoir plusieurs jours de taxi-brousse à 25 dans le taxi, poules non comprises).

Nous avons choisi d'aller vers l'ouest durant ce périple de 12 jours. Antananarivo, "Tana", la capitale est à 1H30 d'avion de Saint Denis. Cette région des "Hauts plateaux" (agricole avec beaucoup de rizières et un peu de manioc) est habitée par une des 18 ethnies du pays : les Mérina. Le nouveau président, Marc Ravalomanana, en fait partie.

Après 2 jours de taxi brousse, nous atteignons Miandrivazo, point de départ pour la descente en pirogue de la Tsiribihina. Pendant 3 jours, nous campons sur les berges du fleuves avec notre groupe de 7 personnes, le guide Lova et les piroguiers. Les vivres sont à bord y compris les poules (encore), du zébu conservé dans un sac plastique, du poisson et du riz... Pendant la descente, nous profitons du calme pour bouquiner, admirer le paysage, faire coucou aux lémuriens, chanter ! On s'arrête dans des villages de brousse où les enfants éclatent de rire en voyant leurs têtes sur l'appareil photo numérique.

A l'arrivée, côté canal du Mozambique, on emprunte une charette à zébus pour rejoindre Antiraraka puis direction le parc national des Tsingy de Bemaraha, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1990. Il s'agit d'immenses formations calcaires s'étalant sur 90000 hectares, très acérées à cause de l'érosion (pluie diluvienne et parfois acide). Ce paysage superbe se mérite : près de 5H de piste en 4x4 pour faire 50 kms...

En direction de Morondava, nous passons par l'allée des Baobabs. Il faut imaginer ces vingtaines de géants pluricentenaires dressant leurs troncs énormes (14 m de circonférence pour le baobab sacré, vieux de 1200 ans) au dessus des rizières. Le tout au coucher du soleil...

Nous atteignons Morondava où nous pouvons, grand luxe, prendre une douche (avec de l'eau chaude en plus) et nous poser !

Vraiment un pays superbe et des habitants attachants. Que du bonheur !   

Ci-dessous, le lien pour visualiser notre vie difficile sur la pirogue :

http://fr.youtube.com/watch?v=qZ9jPPtCzB4

1 mai 2008

Cirque de Mafate

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Mafate : Sorcier au nom redoutable, en malgache : « celui qui tue » ou « celui qui pue », indifféremment…

Première rando pour nous dans Mafate, un de plus beaux cirques de l’île auquel on ne peut accéder qu’à pieds. Pas de voiture, pas de route, peu de bruit si ce n’est les bourdonnements des hélicos convoyant les touristes ou approvisionnant les locaux. Une petite dizaine d’îlets regroupant 700 habitants, vivant de contrat avec l’O.N.F. pour l’entretien des sentiers, du tourisme, du R.M.I… 

Pour nous, départ de Grand Ilet où nous avons passé la nuit en chambre d’hôtes avec nos compagnons de rando : 2 touristes aguerris (Fred et Steph, dit « les chameaux ») et 2 néo-créoles (genre Yab des hauts avec des mèches blondes, Greg et Julie). Levé à 6h30 après une courte nuit passée à digérer le gratin de chouchous (spécialité locale), les 2 caris (thon et porc) et le gâteau « patate »…

Direction le Col des Bœufs en voiture, où nous les laissons (les voitures, pas les bœufs), pour commencer à marcher direction Roche Plate en passant par La Nouvelle et la Plaine des Tamarins…Quelques passages escarpés, 2 ou 3 traversées périlleuses de la Rivière des Galets, beaucoup de sueur dans la montée du Bronchard et la découverte de paysages somptueux. Arrivée à Roche Plate après 7h30, en comptant la pause pique-nique. Dégustation de Dodo et de Phoenix à l’arrivée, réhydratation oblige, avant une bonne douche, un bon repas et une bonne nuit.

Démarrage matinal également le lendemain pour aller à Marla via les Trois Roches où ceux qui le voulaient (pouvaient) ont admiré une magnifique chute d’eau du haut d’une gorge étroite et escarpée…Quelques averses qui nous ont permis de tester les k-way, encore de bonne montée (n’est ce pas Steph ?), des paysages grandioses…et calmes. Arrivée à Marla après 5h30 de marche, encore un passage réhydratation, une bonne douche, et…un bon cari avant de se coucher dans un magnifique gîte aux volets jaunes !

Pour le 3ème jour, rando moins longue (3 heures) pour remonter au Col des Bœufs. Quelques passages délicats pour traverser la Ravine Sec, et retour à la civilisation…

Le tout à pieds, avec les repas du midi dans les sacs, de l’eau, un jeu de dés, et beaucoup de bonne humeur.

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1 mai 2008

Vacances à Rodrigues

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Rodrigues, avec la Réunion et Maurice, forment l’archipel des Mascareignes.

L’île Maurice, à 30 minutes de vol à l’est de la Réunion (même pas le temps de finir son jus de fruit dans l’avion), est un passage obligé (trop dur) pour repartir vers Rodrigues, à 1H30 à l’est  de Maurice.

L’île, paradisiaque, s’étale sur 120 km² (17 kms de long et 7kms de large) et compte 35.000 habitants, principalement des descendants d’esclaves africains et malgaches. Le lagon, 2 fois plus grand, regroupe 17 îlots. La population vit au rythme de la pêche (zourites, pèche à la senne pour les poissons perroquets, carangues…), de l’agriculture (maïs) et de l’artisanat (vannerie). L’ile a une certaine autonomie mais reste rattachée à l’île Maurice et, très catholique, a reçu la visite de Jean Paul II en 1989, l’événement du siècle. Ici, pas de construction hôtelière démesuré ; les 2 « grands » hôtels de l’île s’intègrent très bien au paysage.

Logés chez l’habitant, en chambres d’hôtes, nous avons pu profiter de la délicieuse cuisine rodriguaises : cari zourites (pieuvre), papaye en confiture, en salade ou en achard, purée de maïs, dorade coryphène en carpaccio, thon grillé, bananes flambées, cari (comme à la maison…). Découverte de l’île à pieds, en moto et en bateau. Nous avons aussi fait une initiation au kite-surf, pas facile…pas très grave, on était dans un lagon au couleur superbe et une eau à 28°...

On roule à gauche, on parle français et créole, on écrit en anglais et le système scolaire est anglo-saxon.. L’eau courante est disponible 1 heure par semaine et la prison n’a qu’un mur en façade : les prisonniers ayant l’obligation de rentrer avant 20 heures !

Un petit bout de paradis, on vous dit !

17 février 2008

Coteau maigre

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Départ de la case à 7H, direction la plaine des cafres dans le centre de l'île. Sur la route, la pluie tombe à verse... Au point de départ, on hésite à y aller (le panneau nous déconseille), il bruine et le brouillard est présent. Comme on dit, « on ne s’est pas déguisé en feuilles de choux pour se faire bouffer le c-- par les lapins » alors GO ! 

Le guide rouge, notre référence pour les randos, nous annonce une boucle difficile en 5H40.

Le parcours traverse d'abord des paysages de pâturages avec quelques vaches , on n'en voit peut ici. Ensuite, le sol est rocailleux et recouvert de bruyères. Nous sommes sensés avoir une belle vue sur la plaine de Cafres mais il y a que du brouillard...

Puis, passage "tendu" sur une crête qui est un contrefort de la chaine du coteau maigre s'étirant jusqu'au rempart de Cilaos. On  pénètre dans la forêt de Bébour pour 45 minutes d'après le guide rouge. On mettra finalement 2 fois plus de temps. La pluie ayant rendue le sentier très glissant et la végétation est dense (racine d'arbres, pierres moussues et grosses flaques). Nos chaussettes sont trempées et on est régulièrement obligé d’utiliser nos mains pour avancer en sécurité. Une fois sortie de cet enfer vert, le reste nous semble tranquille ! Dernière difficulté le piton de la plaine des cafres. Niveau dénivelé, le départ de la plaine des cafres se situe à 1600m, le coteau maigre à 1988m, le col de Bébour à 1414 m et on remonte à 1600m. Au final 6H10, le guide rouge nous met donc minable ….

16 février 2008

Chemin des anglais

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Le chemin des anglais : ballade  de 9 kms entre terre et mer.

En 1732, Saint Denis au nord et Saint Paul à l'ouest sont les deux principales localités de l'ïle. Séparées par la Montagne, elles ne sont accessibles que par des bateaux-navettes. On décide alors la construction d'une route pavée pour les chevaux et les bêtes de trait.

En 1810, les anglais en lutte contre les français (comme d'habitude...), empruntent lorsqu'ils débarquent, ce chemin pour prendre la ville de Saint Denis par voie de terre.

Le nom de chemin des anglais rappelle cet évènement et retrace leurs parcours.

Les articulations sont mises à contribution avec les pavés mais les vues sur la route du littoral sont splendides.

Le guide nous annonçait une ballade tranquille en 3h45. Finalement, c'était un peu plus dur mais réglée en 3H15 (petite vengeance sur le guide rouge -voir l'album "coteau maigre" pour comprendre).

Pour terminer cet après midi, direction la plage de Boucan Canot pour un bain rafraichissant avec Fouzia (collègue de Florent) ,Greg (collègue de Florent ) et sa femme Julie.

21 janvier 2008

"Ballade" à Bassin Boeuf

Le but de la ballade était de découvrir les différents bassins dans les hauts de Sainte Suzanne. En effet, la rivière Sainte Suzanne franchit un dénivelé de plus de 1OOO mètres entre la forêt tropicale, où se trouve sa source, et la mer ; elle forme donc une multitude de cascades, de rapides et de bassins cool. Après une courte ballade le long de la rivière, le franchissement de quelques buissons de ronces - merci Martine ;-) et un retour par un champ de cannes, baignadeCIMG4799 dans un des bassins. L'eau est vivifiante, pour ne pas dire fraîche (grosso modo la températude de l'eau sur les bords de notre chère bretagne, en été) et ça fait du bien. Surtout avant un bon petit pic nic sur des tables en bambous, face à la mer... A refaire.

13 janvier 2008

Pic Adam (Hauts de Saint Denis)

CIMG4722Une petite rando en amoureux la semaine dernière, dans les hauts de Saint Denis. Départ de Piton Bois de Nèfles (quartier de Saint Denis, auquel on accède par une route -assez longue- en lacet) et montée au Pic Adam, d'où on a une vue panoramique sur une grande partie de la côte nord de l'île : de Saint Denis à Sainte Suzanne.

La rando démarre fort avec une vision reposante : le doux rythme de la marche de l'endormi sur sa branche (nom local du caméléon). En train de mué, il ne nous a pas montré l'étendu de ses tenues de camouflage, ni tiré la langue mais ça reste une bestiole très curieuse ! Puis autre curiosité, on arrive sur un champ d'ananas (qui ressemble à un champ de poireaux vu de loin) ! Tous en rang, au même stade d'avancement, on découvre de petits ananas nichés au coeur des feuilles - très - piquantes.

Le reste de la ballade nous permet de profiter de très beaux points de vue sur Saint Denis et Sainte Marie où on devine notre quartier.

Après le pique nique, on amorce la descente sur un terrain glissant, agrémentée de quelques chutes pour Anne-Laure : quand on parle en regardant le paysage, on ne voit pas forcément où on mets les pieds...

Rando agréable parmi les filaos, les fougères et les eucalyptus. Avec de beaux paysages et quelques chutes d'eau.

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